D’origine israélienne, le guitariste et compositeur de jazz Yuval Amihai s’installe à Paris en 2005. Il s’intègre vite à la scène jazz parisienne et joue aussitôt dans de nombreux clubs et festivals. La chaleur typée qui émane de ses com- positions, les arrangements mélodiques envoûtants et le sens délicat des influences font de la musique de Yuval une invitation à un voyage passionnant dans lequel on se laisse très vite emporter.
Jeanne doit apprendre une fable pour le lendemain, il est tard, les mots se défilent... Malgré tous ses efforts, il n’y a rien à faire, sa fable, elle l’a perdue
! C’est alors que quatre étranges personnages tout droit sortis de l’univers de Jean de La Fontaine font irruption dans sa chambre. L’univers quotidien d’une chambre d’enfant, point de départ
de la narration, se trouve envahi par des animaux issus d’un monde fantastique et fabuleux.
Mise en scène Sarah Tick
Avec Marine Behar, Anne-Laure Gofard, Héloïse Lesimple, Yoann Piquet, Pauline Vaubaillon
La Direction Nationale des Activités Oniriques a entrepris d’enregistrer les rêves des habitants du quartier, de ceux qui fréquentent le Théâtre de Verre. Le temps d’une sieste, ces rêves seront restitués, vous pourrez dormir, rêver, som- noler, imaginer... Au milieu des comédiens et en présence de Nim June qui perfomera sa «Berceuse pour ombilic». Direction Nationale des Activités Oniriques
Cie Le Chant des Rives
Avec Marine Behar, François Couturier, Ronan Rivière et Sarah Tick
Performance : Nim June
Yul reprend dans l’installation d’Amélie Lengrand «Papier Machine» la musique qu’il a composé quelques mois plus tôt pour la pièce de théâtre Les Rêves d’Ivan Viripaev mis en scène par Sarah Tick, mais pas que...
Une femme (F) se tait alors qu’elle aurait pu parler; ce simple « mouvement intérieur» suffit pour faire naître chez un homme (H2) une intolérance haineuse non pas du geste mais de l’être qui se refuse à dialoguer (Marie Auclair). Cette pièce résonne si pleinement actuellement que de la mettre en scène est une évidence et je dirais même surtout d’une urgence: Urgence à dire que la liberté d’expression est et demeurera toujours une lutte. Urgence à dire que la violence des rapports Hommes / Femmes est d’une réa- lité constante. Urgence à entendre cette œuvre qui nous pousse à redéfinir notre rapport à la vérité, l’intolérance, le pouvoir, la folie, la liberté.
Cie Les Trois Sentiers
Mise en scène & Scénographie : Vincent Debost
Avec Jean Baptiste Anoumon, Clément Olivieri, Sarah Tick
Les comédiens ont lu leur partition et puis ils sont partis en laissant derrière eux l’espace vide. A la télévision les infor- mations régionales évoquent la disparition d’un adolescent. Cinq magnétophones diffusent en boucle le texte prononcé plus tôt : Le Chant des Rives. Entre théâtre sans acteur et installation de voix, les mots se répondent d’un appareil à l’autre. Un travail sur les voix acorporelles, enregistrement d’une présence, empreinte immatérielle d’un corps dans un espace.
Texte et conception: François Couturier
Direction du jeu : Anne-Laure Gofard
Avec les voix de Anne-Laure Gofard, Héloïse Lesimple, Yoann Piquet, Sarah Tick, Clément Olivieri
Cabinet de l’O - Installation, dessins et textes
Berceuse pour ombilic - Performance dessinée
Une dernière robe pour Ophélia - Dessin et performance
O : pour Onirisme, pour Ophélia, pour l’ombilic, pour l’eau. Un cercle : lettre et signe d’une dimension à la fois terrestre et lunaire, un signe aux multiples dimensions : de l’univers au corps, de la planète à la cellule, cellule, limite de l’intime, frontière de l’infini... Dessins et poèmes au seuil de l’endor- missement.
Dessins, textes, installation et performance : Nim June